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De quoi mon portable est-il fait ?

 

Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), il s’est vendu 54 téléphones portables par seconde dans le monde en 2013, soit 1,7 milliard par an. Près de 7 milliards de téléphones portables étaient alors en circulation.

En Suisse, en 2013, 94% des ménages disposaient d’au moins un téléphone mobile et la majorité d’entre eux en possède plus d’un (57%). En 2014, 3,8 millions de téléphones portables ont été vendus.

Et ces chiffres ne cessent d’augmenter dans une ère où la télécommunication prend une place de plus en plus importante.

Chaque innovation technique est justification pour en posséder un nouveau. D’après certaines estimations, une personne change de téléphone mobile en moyenne tous les 18 mois.

Bien plus qu’un simple outil de communication, notamment avec l’apparition des Smartphones, nos téléphones mobiles sont devenus des GPS, des appareils photos voire même des ordinateurs portables. Nous en possédons tous un. Pourtant, au-delà de leurs multiples fonctions, nous en savons très peu sur eux. De quoi sont-ils faits ? Comment sont-ils faits ? Ne pouvons-nous pas « sortir de cette surconsommation » ou du moins consommer tout en faisant un geste pour l’environnement et la société ? Ce sont là des questions auxquelles nous allons tenter de répondre.


Les éléments nocifs qui constituent notre portable

Un portable est constitué d’une quarantaine d’éléments: des métaux lourds, des plastiques et des polluants organiques persistants. Certains des éléments présents dans cet appareil sont nocifs ; ils sont considérés comme écotoxiques (ensemble des nuisances écologiques provoquées par un produit) et génotoxiques (capacité d’une substance à alterner le génome d’êtres vivants.)

Malgré les progrès, les téléphones sont des déchets toxiques, car une fois jetés à la poubelle, ils continuent à diffuser encore leurs polluants dans l'air, les sols et les nappes phréatiques.

Les déchets électroniques sont composés de métaux rares qui entrent pour moins de 0,001% dans la composition de la croûte terrestre.

En moyenne les portables sont constitués d’une grande quantité de plastique, de cuivre, de verre, de cobalt, de carbone pur, des matériaux ferreux, de nickel, de l’argent, du zinc, du plomb, cadmium, etc… On retrouve un grand nombre d’éléments dans nos portables. Nous allons voir lesquels de ces éléments sont considérés comme nuisibles et nocifs.

Notre téléphone portable est constitué de près de 43 éléments chimiques différents tels que le soufre, le plomb, le nickel ou encore l’or. Ces éléments sont malheureusement des composants qui se raréfient et risquent même de disparaître dans peu de temps. Cette pénurie de matériaux provoque une grande inquiétude auprès des fabricants, puisqu’il n’existe pas encore d’autres éléments pour les remplacer. Bien qu’une quantité minime de ces derniers soit utilisée dans nos portables, leur extraction, raffinement et importation ont un impact considérable sur l’environnement.

Il est également important de noter que le plastique (élément hautement toxique à produire et même nocif pour l’organisme) est l’élément le plus présent dans un téléphone portable. En effet, ce dernier représente 34 à 50 % du téléphone (la concentration de plastique dépend des époques et de l’appareil).


Les métaux lourds et leurs dangers

Les métaux lourds sont caractérisés par un grand éclat et sont des conducteurs de chaleur et d’électricité. Ils se combinent facilement avec d’autres éléments. Ils sont donc utiles « pour former des alliages utilisables dans l’industrie, l’orfèvrerie… ».

Les matériaux lourds ont une certaine toxicité et sont, par conséquent, nocifs. Malgré cela, ils constituent une partie importante des portables qu’on retrouve sur le marché, car ils sont hélas indispensables à leur fabrication.

Voici quelques exemples de métaux qu’on trouve dans nos portables et les effets qu’ils entraînent pour la santé :

Prenons d’abord le cuivre ; ses effets sur la santé peuvent se caractériser par une irritation des muqueuses respiratoires et oculaires, ainsi que l’apparition des nausées, des étourdissements, une insuffisance rénale, etc.

Dans le cas du nickel, les études menées sur ce métal ont démontré qu’il a des substances cancérigènes. Il est également à l’origine de certains problèmes respiratoires.

Le plomb, quant à lui, est, tout comme le nickel, cancérigène. Outre ces effets nocifs, il est responsable de troubles du comportement cérébral, de saturnisme (intoxication provoquée par une grande exposition au plomb) et est neurotoxique (toxique pour le système nerveux).

En ce qui concerne le cadmium, on le considère comme un élément néphrotoxique (qui est toxique pour le rein) et cancérigène.

Outre les effets néfastes sur la santé, les portables agissent également de façon néfaste sur l’environnement. Les TIC (technologies de l'information et des communications), secteur auquel appartient le portable, sont le secteur avec le plus fort impact sur l'environnement par unité produite[6]. La fabrication, l’utilisation et la destruction du portable entraînent de gros problèmes écologiques. En effet, les matières qui constituent ces appareils proviennent de ressources naturelles non-renouvelables et leur extraction pollue les sols et les eaux. La purification, le raffinement et le transport nécessitent également une grande consommation d’ énergie et engendrent la libération de gaz à effet de serre.

Les éléments présents dans nos portables sont libérés lors de leur destruction. Certains sont difficiles à éliminer et ne sont pas dégradables. Ils se retrouvent ainsi dans la nature. Les métaux lourds et les plastiques sont notamment des substances nocives tant pour l’environnement que pour l’homme.

De plus, il est important de préciser que l’extraction de ces éléments a un impact sur la condition des travailleurs ; elle peut se révéler dangereuse et nécessite souvent une grande main d’œuvre qui est exploitée dans des conditions difficiles et souvent inhumaines.


De l'or souillé de sang dans nos téléphones portables

Parmi les différents matériaux que l’on trouve dans nos portables - et aussi incroyable que cela puisse paraître - figure l'or. Ce sont certes de très petites quantités d'or qui composent notre téléphone portable. On estime par exemple cette valeur à 30 milligrammes pour l'iPhone. Cependant, si l'on considère ces chiffres sur l'espace d'un an, ils deviennent conséquents ; cela équivaut à un marché de plus de 2,5 millions de dollars. Mais d'où provient cet or ? Dans quelles conditions est-il extrait puis acheminé vers la Suisse qui importe chaque année environ 70% de la production d’or mondiale?

En effet, bien que la Suisse ne recèle pas d’or dans ses sous-sols, elle en raffine des quantités énormes. Parmi les 6 raffineries qui se partagent 90 % du marché mondial de l’or, 4 d’entre elles sont basées en Suisse, à savoir Pamp, Metalor, Argor-Heraeus et Valcambi.

En février 2014, et pour la première fois depuis plus de trente ans, le conseil fédéral a publié des statistiques sur la provenance de l'or importé en Suisse. Il s’est alors avéré que durant le seul mois de janvier 1287 kilos ont été expédiés du Togo, ce qui équivaut à une valeur de plus de 42 millions de francs suisses. La déclaration de Berne a mis alors en lumière un fait des plus troublants. Comment la Suisse peut-elle importer de telle quantité d’or du Togo, alors que le pays n’en produit pas ?

Nous allons nous intéresser plus spécifiquement à l’une des raffineries helvétiques, Valcambi installée au Tessin, et tenter de retracer le parcours de ce métal précieux de son réel pays d’origine à la raffinerie tessinoise et sa société genevoise MM multigrade SA (filiale du groupe AMMAR).

Il apparaît alors que l'or importé en Suisse par Valcambi qui se targue d’appliquer les standards « les plus strictes » pour garantir le respect des droits humains sur l’ensemble de sa chaîne d’approvisionnement, provient dans sa totalité de mines artisanales du Burkina Faso où de jeunes enfants sont exploités au péril de leur vie.

En effet dans ces mines artisanales les conditions de travail sont inhumaines, les conditions de sécurité inexistantes, et de plus leur exploitation représente une menace réelle pour l ’environnement.

Il s’avère qu’entre 30 et 50 % des personnes travaillant dans les mines artisanales sont des enfants, certains n'ont pas plus de 10 ans. Ces derniers sont utilisés notamment pour descendre dans les tunnels au fond desquels se trouve le matériau tant convoité.

Les enfants travaillent sans équipement adéquat (sans casque, gants, lunettes de protection ou encore masque). De plus, tous sont fréquemment exposés au mercure, au cyanure et autres produits toxiques utilisés pour extraire l’or. Le cyanure est un véritable poison qui s’attaque au système immunitaire et digestif, et détruit les poumons et les reins. D’autre part, la poussière présente dans les mines est elle aussi responsable de nombreuses maladies respiratoires.

Ces enfants travaillent dans la peur perpétuelle. Ils passent jusqu'à douze heures dans ces tunnels, sans voir la lumière du jour, supportant la faim et le froid. Certains de ces « enfants serpents », comme on les appelle, vont même jusqu'à se droguer pour supporter les abominables conditions de travail qu'on leur impose.

Le métal précieux une fois extrait est alors acheminé illégalement au Togo par des réseaux de contrebande. Ainsi, l’or exporté par voie terrestre jusqu’à Lomé échappe à toute contribution d’ordre fiscale au Burkina- Faso. S’il est difficile de chiffrer précisément ce manque à gagner pour le Burkina- Faso, il apparaît évident, qu’au vu des quantités exportées celui-ci se chiffre en dizaine de millions de francs. Le Burkina-Faso, 181ème pays sur 187 au classement mondial selon l’indice du développement humain des Nations Unies, en aurait en effet bien besoin, car la moitié de la population de ce pays vit au-dessous du seuil de pauvreté.

On peut alors se demander comment ce commerce illégal échappe totalement au contrôle des autorités burkinabées ? Il paraît évident que la complicité des hautes sphères du pouvoir du Burkina- Faso, dit pays des hommes intègres, est impliquée.

A Lomé, une fois entre les mains du groupe AMMAR, le métal jaune peut rejoindre en toute légalité la raffinerie tessinoise Valcambi. De Lomé les petits lingots d’or sont transportés vers la Suisse via Paris, sur des vols réguliers d’Air France. De l’aéroport de Kloten à Zurich ils sont acheminés au Tessin. Les douanes qui voient défiler ces paquets de 50 à 100 kg chaque semaine n’ont jamais opéré le moindre contrôle de ces marchandises. Faut-il expliquer cela par le fait que cette manne représente à elle seule 17 % du PIB helvétique?


Fairphone ou le téléphone équitable

Est-il possible d’avoir un téléphone aussi développé qu’un Smartphone tout en étant attentif à l’environnement ? De nos jours, oui et c’est ce que permet l’entreprise néerlandaise Fairphone. Créée en 2013 par Bas Van Abel, cette société a pour but de fabriquer et vendre des Smartphone en respectant l’idée de commerce équitable. Comment ?

Le concept

Sur son site internet, l’entreprise explique vouloir « contribuer à une économie plus équitable fondée sur des valeurs sociales et environnementales ». Pour cela, elle s’est fixé quelques objectifs qu’elle cherche à atteindre pas à pas. Explications.


L’extraction minière

Un Smartphone contient une quarantaine de minerais différents (fer, aluminium, tungstène, or, … ), comme l’explique la société Fairphone. Malheureusement, l’extraction de ces minerais, souvent faite par des enfants, est dangereuse. De plus, il existe ce que l’on appelle des « minerais de conflit ». Ces derniers financent des groupes rebelles, aggravant ainsi l’instabilité de certaines régions, et ne respectent pas les droits des travailleurs.

Fairphone refuse d’avoir recours à ce type de minerais. De plus, elle cherche à « apporter des alternatives concrètes aux pratiques minières existantes, en renforçant les capacités des travailleurs et en améliorant les conditions de vie des populations locales ».


La fabrication

La Chine étant l’un des pays les plus importants en terme de production électronique, Fairphone a décidé de coopérer avec les fabricants du pays pour créer les téléphones. L’objectif de la société est d’améliorer durablement les conditions de travail et de bien-être des employés. De plus, elle a choisi ses partenaires en fonction de leur implication sociale et environnementale ; l’entreprise souhaite que ces derniers aient envie d’améliorer ces deux aspects et qu’ils respectent ses exigences technologiques.


L’entreprenariat social

La société informe ses clients de la provenance de leurs produits et de leur fabrication. Elle leur révèle également toutes les étapes qui ont permis la création de leur téléphone et leur envoie l’analyse détaillée des coûts. Fairphone cherche à créer une nouvelle relation entre les produits et les clients, dans le but de sensibiliser ces derniers à une économie et un commerce équitables.


Le design

De nos jours, on change de téléphone bien trop régulièrement : dès qu’il a une fissure, ne fonctionne plus très bien et même quand un nouvel appareil apparaît sur le marché. Fairphone souhaite inverser la tendance avec ses téléphones équitables. En effet, l’entreprise augmente la durée de vie de ses téléphones ainsi que la possibilité de les réparer. De plus, elle travaille avec des sociétés cherchant à développer « des systèmes d’exploitation alternatifs » pour rendre la partie logiciel des Fairphone plus équitable.


Le cycle de vie

Comme expliqué ci-dessus, Fairphone fabrique des téléphones dont la durée de vie est plus longue que celle des Smartphone classiques. Afin d’encourager les clients à réparer leur téléphone, l’entreprise leur vend des pièces de rechange et met en ligne des tutoriels explicatifs. La société participe également à des programmes de collecte (notamment au Ghana) et de recyclage. De plus, le programme de récupération créé par la compagnie permet aux clients d’envoyer leur ancien portable afin qu’il soit recyclé ou réutilisé.


Pour en savoir plus sur les ambitions et objectifs de Fairphone, rendez-vous sur le site internet : www.fairphone.com


Conclusion

Nos téléphones portables sont donc composés de nombreux éléments nocifs pour la santé. Ces éléments sont pour la plupart des métaux devenant de plus en plus rares et dont l’extraction se fait plus ou moins légalement.

Mais nous pouvons agir, pour l’environnement et la société. Il existe aujourd’hui des téléphones portables équitables. Nous vous avons notamment présenté Fairphone. Mais il y a des moyens encore plus simples, plus proches et plus économiques pour contribuer au développement durable.

Il y a notamment Solidarcomm, une campagne coordonnée par Terre des Hommes Suisses collectant les téléphones mobiles usagés afin de leur donner une seconde vie. Avant d’être vendus sur le marché international, les appareils sont au préalable triés, testés et reconditionnés par PRO, une entreprise à but non lucratif qui offre un emploi à des personnes en situation de handicap. L’intégrité des bénéfices sert ensuite à financer des projets de développement en Afrique, Amérique latin et Asie.

De nombreux points de collecte sont trouvables un peu partout à Genève.


Pour plus d’informations, rendez-vous sur leur site internet : www.solidarcomm.ch/fr


 

Semaine du développement durable


Animation

De quoi mon téléphone portable est-il fait ?


Le but :

Le but de notre animation est d’informer les autres élèves de la composition des téléphones portables, les sensibiliser face aux éléments rares et nocifs qui les composent et enfin, leur présenter diverses « solutions » pour remédier à ces problèmes.


La démarche :

Nous organiserons un stand sur lequel se trouveront diverses informations utiles au sujet des téléphones portables et des associations luttant contre le gaspillage de téléphones mobiles.

Nous commencerons notre animation avec un petit « jeu » :

Des petits papiers seront distribués aux élèves. Ces derniers devront cocher, sur ces papiers, le ou les matériau(x) qui, selon eux, composent notre téléphone. A la fin de l’animation, celui ou celle qui aura obtenu le plus de réponses justes recevra un petit prix.

Après avoir mis les élèves à contribution par cette petite introduction, nous pourrons entrer dans le vif du sujet : expliquer à l’aide de fiches de quoi sont réellement composés nos téléphones portables.

Il se fera également une collecte de téléphones portables en collaboration avec l’action Solidarcomm dont nous avons parlé un peu plus haut. Pour cela, une boite sera mise à disposition des élèves sur le stand afin qu’ils puissent y laisser leurs appareils usagés.

De plus, les élèves pourront assister (en direct !) au démontage d’un téléphone portable afin de voir réellement les différents composants d’un téléphone mobile.

Enfin, nous ferons un petit sondage afin de voir, en moyenne, combien d’élèves connaissaient, en effet, la réelle composition de leur téléphones portables et également afin de savoir à quelle fréquence un élève change de téléphone mobile.

Conclusion :

Au terme de cette semaine sur le développement (haute en informations et animations divertissantes), nous affichons ici les résultats de notre sondage :

Plus d'une centaine de personnes (121) ont participé à notre sondage qui se composait de deux questions :

  1. A quelle fréquence changez-vous de téléphone portable ?

  2. Saviez-vous qu'autant d'éléments nocifs se trouvaient dans vos téléphones portables ?

69 personnes ont répondu à la première question du sondage :

environs 4% changent de téléphones portables tous les ans, une majorité (51%) des sondés remplacent leur téléphone mobile tous les 2 ans et 45% le gardent plus de 2 ans.

52 personnes ont répondu à la seconde question de notre sondage :

il s'est avéré qu'environ 65% des participants savaient qu'un grand nombres d'éléments nocifs étaient contenus dans nos téléphones portables et que seul 35% n'étaient pas au courant ou ne pensaient pas que ces appareils renfermaient en eux autant d'éléments nocifs.

Enfin, nous avons pu amasser une dizaines de téléphones portables (9) et autres appareils usagés pour l'action Solidarcomm afin qu'ils soient repris et retrouvent une seconde vie.

Nous pensons avoir bien atteint le but de notre animation : informer, sensibiliser et proposer des solutions. Beaucoup de personnes semblaient être intéressées par le Fairphone et Solidarcomm. Nous avons eu beaucoup de questions quant à ces deux sujets et nous sommes efforcées de répondre au mieux à leurs questions. Nous espérons avoir réellement pu convaincre nos visiteurs de changer de mode de comportement ou du moins, avoir pu attirer leur attention sur un problème réel et important.



 

Sources :


http://www.solidarcomm.ch/fr/page/le-contexte-n4


Larousse, dictionnaire de français (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/g%C3%A9notoxicit%C3%A9/186411)


https://www.alsetic.fr/blog/quels-materiaux-composent-mon-telephone-portable


http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/10/05/du-poison-dans-mon-smartphone_1770564_3244.html#FdLUEPoYk4SDY7bl.99


http://www.greenit.fr/article/materiel/quelle-est-la-composition-de-mon-telephone-5302


http://www.bafu.admin.ch/wirtschaft/15300/15372/15384/index.html?lang=fr


http://www.danger-sante.org/intoxication-metaux-lourds/


http://www.asef-asso.fr/problematiques-emergentes/nos-syntheses/1535-les-metaux-lourds-quels-risques-pour-la-sante-la-synthese-de-l-asef


https://www.alsetic.fr/blog/quels-materiaux-composent-mon-telephone-portable


http://leblogbio.unblog.fr/2012/12/03/limpact-des-telephones-portables-sur-lenvironnement/


http://www.solidarcomm.ch/fr/page/le-concept-n3


"Un filon en or"

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