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Manger moins de viande, une solution pour le climat ?

Manger moins de viande pour conserver un climat stable ?

La surconsommation de viande est un grand problème au niveau climatique (et sanitaire). C'est un sujet qui est malheureusement mal connu et peu évoqué.

Il faut savoir que statistiquement nous mangeons 41.8 kg de viande par an dans le monde, mais ceci n'est qu'une moyenne mondiale.

En réalité, il y a une grande différence entre la consommation de viande dans les pays développés et les pays en voie de développement : 200 g par jour pour les premiers contre 47 g par jour pour ces derniers.

Dans ces pays dit ''développés'', la consommation de viande animal a vraiment commencé à augmenter à partir des trente glorieuses (1945-1975), contrairement à la consommation des produits traditionnels de base (légume, céréales,…) qui ont diminué.

Entre 1950 et 2000, la consommation de viande s'est multiplié par 5, alors que la population n'a fait que de doubler!

Ce blog est consacré à l'impact que la production de viande a sur l'environnement et l'écologie ainsi que des conditions des animaux, des façades sombres de cette économie et pour finir on vous donnera des alternatives à la viande!

Cette production de viande a des impacts colossaux sur le réchauffement climatique de l’atmosphère. La vapeur d’eau contribue le plus à l’effet de serre mais le problème n’est pas le fait que cela existe car sans cet effet, la température terrestre avoisinerait les -18°C …

L' augmentation des gaz à effet de serre causés par l'activité humaine a des conséquences néfastes sur le climat.

Mais en quoi cette augmentation de consommation de viande a-t-elle un lien avec le climat ?

L'augmentation de consommation de viande dit augmentation de production de viande. Pour rentabiliser et répondre à la demande croissante de viande. L'élevage s'industrialise. On essayera toujours d'améliorer le rendement sans s'occuper des conséquences désastreuses pour le climat.

L'élevage industriel:

Aujourd'hui, le but de notre économie est de produire de plus en plus de viande pour le monde entier aux prix les plus bas, ce qui peut réjouir les consommateurs. Mais peu de personnes se posent des questions sur ce qui se passe derrière toute cette activité économique et sont peu regardant sur les conditions de vie des animaux dans les élevages/abattages.

La vie des animaux d’élevage intensif n'est pas de tout repos :

Ils n'ont souvent pas le temp de profiter de la lumière du soleil, car ils vivent entassés dans des hangars fermés.

Gaver puis doper d'antibiotiques et d'hormones de croissance, ils finissent par être abattus à la chaîne.

L’élevage intensif est à son apogée, mais les animaux sont considérés comme des machines à viande et non plus comme des êtres vivants. Pourtant ils sont des êtres sensibles, ressentant la souffrance ainsi que l'approche de la mort.

Les souffrances produites peuvent créer des séquelles psychologiques et physiques pour l'animal. Par exemple, des interventions chirurgicales tel que la castration et l'imputation de la queue sans anesthésie.

Cette attitude inhumaine envers les animaux, cette boucherie industrielle peut nous faire penser aux camps d'extermination de la seconde guerre mondiale.

Nous pouvons penser que l'élevage est le meilleur moyen de production et est de meilleure qualité, mais cela est faux ! Au contraire, la viande (aussi le poisson) est de moins bonne qualité. Comme on veut produire plus à moindre coup on néglige la qualité du produit !

Prenons l'exemple du poisson qui n'est pas assez souvent exposé :

Le poisson d'élevage et le poisson sauvage n'ont pas les même apports nutritionnels ,les poissons d'élevage ont beau être plus gras mais ils fournissent moins d'oméga 3 ( utile à la croissance et bon fonctionnement de notre organisme). Dans la pisciculture (élevage de poissons) , ils utilisent un système de ''parc d'engraissement'' dans lequel les poissons sont arrosés par des antibiotiques et sont excessivement plus exposé à des produits chimiques. De plus, dans leur alimentation, il y a des colorants de couleur saumon car sans cet additif leur peau serait de couleur grise, fort peu appétissante.

Causes de la surconsommation de viande sur le climat:

Pour produire de la viande, il faut élever l'animal, donc il faut compter un espace pour son élevage, mais aussi la nourriture et sa consommation d'eau.

L'élevage utilise une large surface de sol. La nourriture de base pour le bétail est principalement des céréales au détriment de l'herbe des pâturages.

En effet, pour produire un kilo de viande, il faut 7 kilos de céréales. Pour répondre à cette demande, il faut par conséquent augmenter la surface des terres cultivables.

Les conséquences d'une augmentation de la production de céréale sont: la déforestation, l’utilisation de pesticide en masse (qui tue la faune local), les OGMs, la destruction d'écosystèmes,....

L'élevage consomme énormément d'eau, presque 5 fois plus que la production d'aliments végétaux.

De plus, l'élevage est souvent responsable de la pollution des eaux, principalement à cause des produits chimiques utilisés qui s'infiltrent dans l'eau ou qui se retrouvent dans les fleuves.

Ils émettent de lourdes quantités de nitrates et de phosphates ainsi que d’autre substances qui vont s’accumuler dans l’eau et provoquer une augmentation énorme d’algues vertes (aussi appelé laitue de mer). Leur décomposition fait qu’elles propagent de l’Hydrogène sulfuré toxique et qui pénètre dans les voies respiratoires, ce qui a pour conséquences: des conjonctivites, des irritations oculaires ainsi que des troubles respiratoires.

Tous ces effets se sont intensifiés par l'augmentation de la production de viande, afin de répondre à la demande des consommateurs qui continu à croître inlassablement. Ces conséquences ont pour effet d'avoir un impact néfaste sur le monde.

L'émission de CO2 destinée à l'élevage est égale à 1/7 de l'émission mondiale de CO2 !

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'élevage de bétail produit plus de CO2 que les transports.

D'après un rapport de la FAO (2013), l'élevage serait responsable de 15 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre mondial (alors que le secteur des transports émet 13% de CO2).

Les alternatives/ solutions :

Le soja est la première alternative utilisée et surtout la plus connue, mais malgré cela il est fortement préférable de l’acheter bio car ceux vendu en grande surface sont souvent bourrés de pesticides ou bien sont génétiquement modifiés. Le climat favorable à la cette production est un climat subtropical humide, ce qui n’est pas le cas de l’Europe ! Les Etats-Unis, le Brésil, le Paraguay et l’Argentine sont les principaux producteurs et exportateurs de soja dans le monde. Cette exportation se fait principalement en avion ou en bateau et cela nuit à notre planète. De plus, la consommation d’eau dédiée à sa production est de 900 litres d’eau pour un kg de soja, de 590 litres d’eau pour un kg de blé et 13'500 litres d’eau pour un kg de viande de bœuf !!

Le Seitan : Bien que ce nom peut paraître étrange, c’est tout simplement un produit rempli de gluten provenant de la protéine du blé et donc, déconseillé aux personnes intolérantes au gluten. Ce produit est d’une consistance assez épaisse et se cuisine comme une escalope le seul problème avec cet aliment est qu’il ne se trouve pas dans les supermarchés. Il faut donc se diriger vers un magasin bio (sans voiture si possible) pour pouvoir s’en procurer et un deuxième petit problème est que ce n’est pas donné, malgré la matière première peu coûteuse, mais la raison de ce prix est le temps de transformation de la matière qui est un peu longue. Son apport en protéine est en moyenne comparable au poisson et a la viande, sans compter les produits chimiques. Et pour finir la production d’un kg de blé nécessite uniquement 590 litres d’eau.

Les céréales, et oui les steaks de céréales existent et sont de plus en plus faciles à trouver.

Les steaks végétariens trouvables :

Le quorn produit à partir d’un champignon Fusarium Venenatum, a été découvert en Angleterre en 1967. Ce qui est bien à propos du quorn c’est qu’il est très faible en matière grasse mais riche en protéines et surtout riche en fibres! Mais faites attention, celui qui est vendu en Europe n’est pas recommandé pour les végétalien car il contient du blanc d’œuf et du lait !

L’association universelle des céréales + légumineuses est la base des aliments pour tous végétariens depuis les années 70, par exemple :

Pendant beaucoup de temps, on a tous pensé que les protéines végétales étaient inférieures aux protéines animales mais grâce à la théorie de Francis Lappé dans Diet for a small planet. Selon lui, le choix des aliments végétaux et leurs combinaison durant un repas est très important pour ne pas manquer de protéines.

Conclusion:

Comme nous l’avons souligné, la surconsommation de viande a un impact important sur le climat. Il est important d' agir dès maintenant ! C'est pour cela qu'il existe différentes alternatives pour mieux respecter l'environnement. Pour cela il faut juste se défaire de ses mauvaises habitudes et prendre conscience que l'on a qu'une seule planète et qu'il faut en prendre soin.

Alors ? Qu’est-ce qui vous tente le plus ?

Ceci ?

Ou cela ?

Manger moins de viande et la planète vous remerciera !

 

VIDÉO EXPLICATIVE

 

Animation

Manger moins de viande, une solution pour le climat ?

BUT:

Le but de notre animation consiste à présenter différentes alternatives qui pourraient remplacer la viande. Par une « dégustation », nous pourrons sensibiliser les consommateurs de viande à être plus alertés sur leur consommation et les impacts que cela a sur l'environnement.

DÉMARCHE:

Nous organiserons un stand de dégustation présentant 4 petits plats/ apéritifs à base d’aliments pouvant remplacer ou du moins diminuer la consommation de la viande. La première dégustation consistera à faire goûter 2 petits plats l’un végétarien et l’autre fait à base de viande. Ceci permettra aux dégustateurs de découvrir les différences et de comparer les deux plats. La seconde dégustation est simplement un mélange de différents oléagineux. Les oléagineux sont pratiquement l’équivalence en protéine de la viande. Finalement, la troisième et la quatrième dégustation sont des pâtes à tartiner : l’une à base de lentille et une autre à base de pois-chiche. Ces aliments riches en protéines peuvent être facilement préparés en petits plats succulents. Après avoir fait déguster ces petits plats nous demanderons aux différentes personnes de répondre à une simple question qui nous permettra de savoir s’ils ont été sensibilisés par notre action.

DÉGUSTATION :

1 : plat viande- pas viande (légumes) --> faire la différence, reconnaître, comparer. (Nuggets)

2 : Noix --> équivalence protéine

3 : Humus --> valeur énergétique, petit plat succulent.

4 : Pâte à tartiner lentilles --> valeur énergétique, petit plat succulent.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE:

Elle consiste à répondre à la question suivante: « Seriez-vous prêts à diminuer votre consommation de viande? » en mettant dans une urne un papier Oui ou Non.

51 personnes ont répondu Oui et 9 Non !

 

Merci d'avoir lu !

 

Source:


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